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1.
Revue Africaine de Médecine Interne ; 10(1-2): 26-32, 2023. tables
Article in French | AIM | ID: biblio-1511811

ABSTRACT

Contexte : la maladie thyroïdienne représente la plus fréquente endocrinopathie dans le monde après le diabète sucré. En Afrique, elle constitue un véritable problème de santé publique et sa prise en charge est souvent entravée par les moyens d'investigations. Le but était d'étudier le profil des affections thyroïdiennes à Bouaké. Méthodes : il s'agissait d'une étude rétrospective, descriptive, menée dans le service de consultation de Médecine Interne du Centre Hospitalier Universitaire de Bouaké du 1er janvier 2020 au 31 décembre 2021. Elle a porté sur les dossiers de 104 patients suivis pour une pathologie thyroïdienne. Résultats : Sur 2560 patients reçus, la pathologie thyroïdienne concernait 104 patients ; soit une fréquence de 4,1%. Il s'agissait de 93 femmes et 11 hommes avec un sex-ratio (H/F) de 0,12 L'âge moyen était de 42,03 ans ±15 ans. Dans plus de la moitié des cas (55,8%), le délai de consultation était supérieur à 06 mois. Sur le plan fonctionnel, 58 patients (55,8%) présentaient une hyperthyroïdie avec comme principales étiologies la maladie de Basedow (60,3%, n=35) et le goitre multinodulaire toxique (24,1%, n=14). L'hypothyroïdie était retrouvée chez 10 patients (9,6%), le plus souvent post thyroïdectomie (60%). Les goitres et nodules euthyroïdiens étaient retrouvés chez 36 patients (34,6%) dominés par le goitre multinodulaire euthyroïdien (36,1%, n=13) et le goitre simple (27,8%, n=10). Le traitement des hyperthyroïdies reposait essentiellement sur les antithyroïdiens de synthèse dans 96,7%. Seulement 1 patient hyperthyroïdien avait subi une thyroïdectomie. La majorité des patients (82,2%) étaient perdus de vue. Conclusion : La pathologie thyroïdienne au CHU de Bouaké est une maladie fréquente de la femme jeune. Les hyperthyroïdies dominent le tableau des thyréopathies avec comme principale étiologie la maladie de Basedow. On note un taux élevé de perdu de vue, d'où l'intérêt d'une éducation de nos patients.


Context: Thyroid disease is the most common endocrinopathy observed in the world. In Africa, thyroid diseases remain a real public health problem and their care is often hampered by the means of investigation. The purpose of this work was to study the profile of thyroid affections in Bouake. Methods: This was a descriptive study with retrospective data collection, carried out over the period from 1 January 2020 to 31 December 2021 at the Internal Medicine consultation at the University Hospital of Bouake. All epidemiological, clinical and therapeutic and evolutionary data from patients followed for thyroid pathology were collected. It focused on the records of 104 patients followed for thyroid disease. Results: Out of a total of 2560 consultations, 104 patients were involved in thyroid pathology, prevalence of 4.1%. They were 93 women and 11 men with a sex ratio of 0.12. The average age was 42.03±15.64 years. In more than half of the patients (55.8%) the evolution of the clinical symptomatology was more than six months. A total of 58 patients (55.8%) had hyperthyroidism. The etiologies of hyperthyroidism were dominated by Grave's disease and toxic multinodular goiter, with 60.3% and 24.1% of hyperthyroidism respectively. Hypothyroidism was confirmed in 10 patients (9.6%), among then 6 (60%) had undergone total thyroidectomy. The multinodular goiter was found in 36 patients and was dominated by multinodular goiter (36.1%) and single goiter (27.8%). The treatment of hyperthyroidism was exclusively with synthetic antithyroid drugs. Hypothyroidism was treated with hormone replacement therapy. The majority of patients (82.2%) were lost in view. Conclusion: The thyroid pathology at the University Hospital Center of Bouake is a frequent illness of the young woman. Hyperthyroidism were frequently found with as main etiology Grave's disease The majority of patients (82.2%) were lost in view hence the interest of patient's education.


Subject(s)
Thyroid Gland
2.
Revue Africaine de Médecine Interne ; 9(2-2): 19-25, 2022. figures, tables
Article in French | AIM | ID: biblio-1433987

ABSTRACT

Objectif : déterminer les étiologies des fièvres prolongées inexpliquées au service de médecine interne du CHU de Bouaké. Matériel et méthodes : Il s'agissait d'une étude rétrospective à visée descriptive mené de janvier 2019 à décembre 2020. Nous avons inclus les patients hospitalisés pour fièvre prolongée inexpliquée ou ayant présentés une fièvre prolongée durant l'hospitalisation. Les données anamnestiques, cliniques et paracliniques ont été analysées. Résultats : Nous avons retenus 204 patients sur 1650 patients hospitalisés (12,6%). L'âge moyen des patients était de 32±16,1 ans avec des extrêmes de 16 et 87 ans. Le sexe ratio était de 1,1. La fièvre (32,4%) et AEG (22%) constituaient les motifs d'hospitalisation les plus fréquents. La fièvre était le plus fréquent des symptômes physiques (94,1%) suivi de l'amaigrissement (50%), de la déshydratation (18,1%), de l'hépatomégalie (12,7%) et de l'obnubilation (12%). Les principales étiologies étaient les infections (82,3%), les tumeurs (10,3%), et les maladies inflammatoires (1,5%). Dans 5,9% des cas l'étiologie n'avait pas été retrouvée. Les principales infections étaient le VIH et ses complications (38,1%), la tuberculose (21,4%), et les infections urogénitales (19,9%). Les tumeurs étaient dominées par le cancer primitif du foie (33,4%) et le cancer de la prostate (19,4%). La polyarthrite rhumatoïde, le lupus érythémateux disséminé et la sclérodermie étaient maladies inflammatoires retrouvées. La létalité était de 36%. Conclusion : Les étiologies des fièvres prolongées inexpliquées sont variées. Elles sont dominées dans notre contexte par la tuberculose, l'infection à VIH et ses complications infectieuses.


Subject(s)
Humans , Male , Female , Arthritis, Rheumatoid , Prostatic Neoplasms , Scleroderma, Localized , Signs and Symptoms , Tuberculosis , Fever of Unknown Origin , Lupus Erythematosus, Systemic , Neoplasms , Fever
3.
Revue Africaine de Médecine Interne ; 9(2-2): 26-29, 2022. figures, tables
Article in French | AIM | ID: biblio-1434329

ABSTRACT

Introduction Les maladies auto-immunes systémiques (MAIS) sont peu connues malgré les progrès diagnostiques et thérapeutiques réalisés ces dernières années. L'objectif de ce travail était de décrire le profil épidémiologique, diagnostique et thérapeutique des MAIS dans les services de Médecine Interne et de Dermatologie du Centre Hospitalier Universitaire de Bouaké (CHU). Méthodes Il s'agissait d'une étude transversale descriptive réalisée dans les services de Médecine Interne et de Dermatologie du CHU de Bouaké, sur une période de 10ans (janvier 2009- décembre 2018). Résultats : Sur 30906 patients, 50 présentaient une MAIS soit une prévalence hospitalière de 0,16%. Les MAIS les plus fréquentes étaient le lupus érythémateux systémique (50%) et la sclérodermie systémique (42%). L'âge moyen était de 39,5ans ±15ans et le sex-ratio de 0,19. Le délai moyen de consultation était de 26,2 mois. Le tableau clinique était dominé par les signes généraux (98%), les manifestations cutanéomuqueuses (96%) et les manifestations articulaires (90%). Chez 37 patients ayant réalisé l'hémogramme, l'anémie représentait 51,3% des cas. Le syndrome inflammatoire était objectivé chez 67% des 12 patients possédant un bilan inflammatoire. Les auto-anticorps réalisés chez 05 patients étaient contributifs chez 03 patients. Les corticoïdes par voie générale étaient prescrits dans 56% des cas et les perdus de vue étaient observés dans 90% des cas. Conclusion : Les MAIS étaient rares dans notre étude, dominées par le lupus érythémateux systémique et la sclérodermie systémique. L'amélioration du plateau technique et l'accessibilité du bilan immunologique et la sensibilisation paraissent indispensables afin d'améliorer la prise en charge des patients.


Introduction: Systemic autoimmune diseases (SAID) are little known despite the diagnostic and therapeutic progress made in recent years. The objective of this work was to describe the epidemiological, diagnostic and therapeutic profile of SAID in Internal Medicine and Dermatology departments of the university hospital of Bouake. Methods: This was a cross-sectional study carried out in the Internal Medicine and Dermatology departments of the university hospital of Bouake, over a period of 10 years (January 2009-December 2018). Results: Of 30,906 patients, 50 presented SAID with a hospital prevalence of 0.16%. The most common SAID were systemic lupus erythematosus (50%) and systemic sclerosis (42%). The mean age was 39.5 ± 15 years, and the sex ratio was 0.19. The average consultation time was 26.2 months. The clinical picture was dominated by general signs (98%), mucocutaneous manifestations (96%) and articular manifestations (90%). In 25 patients who performed the blood count, anemia represented 76% of cases. The inflammatory syndrome was objectified in 67% of the 12 patients with an inflammatory profile. The auto-antibodies made in 05 patients were contributory in 03 patients. Systemic corticosteroids were prescribed in 56% of cases and patients were lost to follow-up in 90% of cases. Conclusion: SAID were rare in our study, dominated by systemic lupus erythematosus and systemic scleroderma. Improvement of the technical platform and accessibility of the immunological assessment appears essential in order to improve patient's care.


Subject(s)
Humans , Male , Female , Scleroderma, Systemic , Autoimmune Diseases , Therapeutics , Dermatology , Internal Medicine , Lupus Erythematosus, Systemic
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